Responsable Qualité Sécurité Environnement, un métier au cœur de la prévention

Alors que nous débutons une nouvelle année riche en évènements, nous avons souhaité connaître l’avis de l’une de nos participantes 2019 : Mme Félicia Roberdeau, responsable QSE chez OMAG.

Madame Roberdeau, en tant que responsable QSE, qu’attendez-vous de nos évènements ?

 « La santé sécurité au travail est un vaste domaine dans lequel il y a toujours à faire. Les problématiques sont nombreuses et nous avons besoin de l’aide de spécialistes pour mieux les appréhender et trouver des solutions. Lorsque je viens à vos évènements, je repars toujours la tête pleine d’idées d’amélioration. »

Vous avez récemment participé à notre forum dédié aux dirigeants et managers. Qu’en avez-vous retiré ?

« Cette matinée a été très enrichissante. J’ai pu participer notamment à l’atelier sur la prévention du burn-out qui m’a permis de prendre conscience de l’existence potentielle de ce risque au sein de l’entreprise et nous menons actuellement une étude sur l’exposition de nos salariés aux risques psychosociaux. »

Vous avez également participé à notre forum spécial santé auditive au travail en octobre dernier. Avez-vous déjà pu mettre en place des actions ?

« Tout à fait. Nous avions une problématique d’écho dans une salle de réunion et votre showroom m’a permis d’échanger avec des fournisseurs de solutions acoustiques et de trouver une solution. Des stores et des panneaux acoustiques ont été mis en place pour supprimer l’écho et nos salariés sont désormais plus concentrés et moins fatigués. »

Au-delà de ces évènements, avez-vous déjà fait intervenir nos spécialistes au sein de votre entreprise ?

Oui, sur différentes problématiques :

  • L’adaptation d’un poste de travail avec l’achat de fauteuils debout-assis modulables pour améliorer l’assise des opérateurs et limiter les troubles musculo-squelettiques
  • Le remplacement de bouchons d’oreille en mousse par des bouchons d’oreille moulés pour limiter l’exposition au bruit et surtout aux crêtes
  • Nous avons repensé l’agencement complet de l’un de nos bâtiments vieillissant

Faire accepter une démarche de prévention n’est pas toujours évident. Comment fonctionnez-vous ? Etes-vous parfois confrontée à des freins ?

« Effectivement les freins sont multiples et peuvent apparaître à plusieurs niveaux : côté direction et côté salariés. Toucher à l’organisation du travail, aux habitudes des salariés ou encore demander des investissements financiers importants n’est pas toujours simple. Pour faire accepter les changements et faire adhérer à des projets d’amélioration, je dirais que le plus important est d’échanger avec les acteurs directement concernés. Il est primordial d’observer et d’écouter les salariés car ce sont eux qui savent. C’est en s’intéressant à leur quotidien qu’on trouve des solutions efficaces et pérennes. Côté investissement, confronter le coût de la réparation à celui de la prévention est en général très parlant mais il ne faut surtout pas oublier le plus important : un salarié qui se sent en sécurité à son poste, écouté et qui prend plaisir à venir travailler est un salarié plus motivé, plus performant et l’entreprise en ressort toujours gagnante. »