A l’heure où la consommation d’alcool et de stupéfiants est omniprésente au sein des entreprises, la législation évolue pour donner aux employeurs les moyens d’assurer l’obligation de résultat qui leur incombe en matière de préservation de la santé et de la sécurité des travailleurs, et de prévenir tout risque d’accident. C’est dans ce sens que le Conseil d’Etat autorise, depuis le 5 décembre 2016, les entreprises à faire pratiquer, par leurs encadrants, des tests salivaires pour détecter la consommation éventuelle de stupéfiants par leurs salariés occupant des postes à risques. Mais comment l’employeur peut-il identifier les postes à risques ? Qui sont les salariés concernés par ces tests ? Quel est le cadre juridique ? Mardi 26 septembre dernier, 18 chefs d’entreprises et salariés ont pu échanger sur ce sujet avec quatre spécialistes de l’AIST 84, trois médecins du travail et une intervenante en prévention des risques professionnels, ainsi qu’un juriste, Maître Crépin, au cours d’une matinée dédiée à la prévention des addictions. Cette sensibilisation, médicale d’une part, et juridique d’autre part, a pour vocation d’initier une démarche de prévention, d’aider à appréhender un salarié sous l’emprise de l’alcool ou de stupéfiants et d’apporter des éléments sur l’élaboration d’une prise en charge dans l’entreprise, mais également de mieux maîtriser le cadre juridique tout en faisant un lien avec le Document Unique. Lieux d’échanges, les matinées de la prévention permettent aux chefs d’entreprise de partager sur leurs problématiques de santé et sécurité au travail et d’échanger des bonnes pratiques. Retrouvez cette thématique dans notre programme des matinées de la prévention 2018, à paraître prochainement sur notre site Internet. Inscriptions sur matinee.prevention@www.aist84.fr